Développement responsable

Notions de base en matière de gestion de l’eau : utiliser l’eau de façon intelligente

Les efforts déployés par l’industrie canadienne des sables bitumineux pour réduire son empreinte écologique ont permis de réaliser des travaux d’importance mondiale visant à réduire l’impact de ses activités sur l’air, l’eau et le sol, et à soutenir la biodiversité dans la forêt boréale de l’Alberta. 

L’industrie aspire à devenir un chef de file mondial en matière de gestion de l’environnement. 

Quels sont les enjeux et à quoi ressemblent les travaux sur le terrain? Apprenez-en plus sur la façon dont l’industrie gère les ressources en eau. 

Notions de base en matière de gestion de l’eau : utiliser l’eau de façon intelligente 

Q : Comment l’eau est-elle utilisée par l’industrie des sables bitumineux? 
L’eau est utilisée à différentes fins dans l’exploitation des sables bitumineux, comme pour le forage et les chaudières de service, de même que dans les camps et les bureaux. Cependant, la majorité de l’eau sert à l’extraction du bitume. ​​ 

Q : Quelle quantité d’eau douce est nécessaire pour produire un baril de pétrole? 
Dans les activités minières, il faut à l’heure actuelle 1,7 baril d’eau pour produire un baril de bitume, soit une réduction de 22 % depuis 2012. L’exploitation sur les sites, quant à elle, exige environ 0,2 baril d’eau pour en produire la même quantité, cette fois-ci pour une réduction de 44 % depuis 2012. Ces données sont à la baisse parce que les producteurs de sables bitumineux gèrent et surveillent avec attention l’usage qu’ils font de l’eau et innovent constamment pour s’améliorer.  

Q : Qu’arrive-t-il à l’eau ensuite? 

La majorité de l’eau utilisée dans les installations des sables bitumineux est stockée et utilisée encore et encore. Jusqu’à 85 % de l’eau est recyclée dans les activités minières et jusqu’à 90 % dans l’exploitation sur les sites. 

Q : D’où vient l’eau résiduelle? 

La majorité des activités minières obtiennent leur eau « d’appoint » de la rivière Athabasca et de ses affluents, de même que des eaux souterraines et du ruissellement de surface. Les installations sur les sites ne puisent aucune eau de la rivière Athabasca. Elles extraient plutôt l’eau d’appoint des brèches souterraines ou des zones d’eau saline ou aquifères, bien que certains exploitants utilisent encore les eaux douces souterraines et l’eau de surface. 

Q : Qui réglemente la quantité d’eau douce qui est utilisée par l’industrie des sables bitumineux? 
C’est le gouvernement de l’Alberta qui réglemente et surveille l’usage de l’eau douce dans la province. Moins de 12 % de cette eau est octroyé au développement de ressources énergétiques, y compris l’industrie des sables bitumineux. Mais en réalité, cette dernière a utilisé seulement 27 % de l’eau qui lui a été attribuée. Le 88 % restant est concédé à d’autres utilisateurs. Le secteur de l’agriculture reçoit la plus grande part d’eau douce, à savoir 43 %. 

Q : Quelle quantité d’eau douce l’industrie utilise-t-elle en réalité? 
L’extraction minière utilise 0,18 % de l’eau douce disponible en Alberta chaque année. Pour mettre en perspective cette donnée, les membres miniers de l’Alliance nouvelles voies produisent 33 % du pétrole canadien chaque année en utilisant seulement 50 à 60 heures de la valeur du débit annuel moyen de la rivière Athabasca. D’un autre côté, les activités sur les sites exigent très peu d’eau douce, puisqu’elles comptent massivement sur d’autres sources d’eau.  

Q : Que fait l’industrie pour gérer l’eau de façon intelligente?   

La gestion responsable de l’eau est une priorité pour les membres de l’Alliance nouvelles voies qui travaillent pour améliorer l’usage et la gestion de toutes les ressources en eau. Les principales initiatives de nos membres sont : 

  • Accélérer le développement et l’usage de technologies de traitement de l’eau à la fois pour les activités d’extraction minière et pour l’exploitation sur les sites. 
  • Améliorer la technologie de production de vapeur nécessaire à l’exploitation sur les sites afin de réduire la part de gaz à effet de serre émise par baril de pétrole, de diminuer l’usage de l’eau et la production d’eaux usées et de faire baisser les coûts opérationnels.  
  • Combler les lacunes en matière de connaissances relatives au déversement sécuritaire des eaux traitées issues des mines dans le bassin versant de la rivière Athabasca. (Aucune eau non traitée n’est déversée dans la rivière Athabasca.)